" La taverne du fou du Roy "

Habillé de collants verts d'une chemise rouge et d'une veste noire Le joker ressemblait à ces nains qu'on voyait faire des pitreries dans un cirque ou devant une cour royale en manque d'animations. Le chapeau qu'il portait sur sa tête ronde et chauve faisait un bruit de clochettes.

Tournicotant sans cesse aux milieux des clients il n'avait point besoin de se faire petit, puisqu'il l'était déjà. Un nain, tout petit, tout rabougri, mais quelle importance il avait plut à la maîtresse. Son œil vif et sournois, pouvait devenir plaisant et bête, suivant la tête du client.

Et ce jour la la taverne était pleine et Joker était content. Les coffres du Maître allaient être pleines et ses grelots de Joker s'entrechoquaient de leur mélodie crispante.
La porte de la taverne s'ouvrait et se fermait sans discontinuer. Joker lui tournoyait encore et encore. Quelques fois il souhaitait la bienvenue aux clients en l'accompagnant d'un rire grelotant.

Bienvenue!!! Bienvenue!!! Entrez c'est par ici!! Installez-vous buvez et mangez!! Le maître sera content.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 30/03/2010

On lui avait dit de se rendre à une adresse précise, une taverne apparemment.
Vue de l'extérieure, cette Taverne n'avait pas l'air bien pire que celle du Grélé à Limoges. C'est donc sans crainte qu'elle entra dans l'établissement.

Habillée de sa robe grise, la tête couverte par sa lourde cape noir, Arestel se fondit miraculeusement dans le décor. Par contre, rien dans sa tête ne la poussait à rester en ces lieux.
Son regard tomba sur un étrange personnage de petite taille habillé de couleurs vives, tournoyait dans la salle, entre chaque client. Il cria en la voyant entrer :

Bienvenue!!! Bienvenue!!! Entrez c'est par ici!! Installez-vous buvez et mangez!! Le maître sera content.

Quelque chose dans ce nain inquiéta la jeune femme qui n'osa pas s'aventurer plus dans la taverne. Pourtant le regard étrange de certains clients lui firent faire le contraire.
Elle se glissa sur la pointe des pieds, à la première table où elle s'installa.

Nerveuse. Elle donnait l'impression sur sa chaise d'avoir peur que cette dernière lui croque l'arrière train.

Le maître sera content.

Ce bout de phrase tournoyait dans sa tête, comme le nain dans sa salle.

Le maître sera content.

Mais qu'est-ce que je fiche ici moi?! murmura-t-elle

Assoiffée? C'était une possibilité, Vivelame avait toujours soif de quelque chose. Alcool, sang c'était du pareil au même pour elle.
Surtout depuis quelques jours, ou elle avait la sensation d'une menace partout ou elle se rendait, sentiment qui mettaient ses sens en alerte et la rendait nerveuse.

La contraction continue de son échine dorsale en venait à perturber ses nuits, ou elle tournait et tournait dans son lit, fermant les yeux pour forcer le sommeil les rouvrant au moindre bruit. Sa rencontre avec Daron n'avait pas aidé, depuis il était sans cesse dans sa tête, et comme une litanie son visage venait la hanter. Elle le connaissait elle en était certaine, mais n'arrivait pas à mettre un nom sur ce visage. Était-elle devenue si vieille que sa mémoire chancelait déjà? Elle savait qu'elle devait trouver une solution avant d'en perdre la raison. Tuer était une probable aide à la guérison. Une visite dans un bordel, un éphèbe sera dont la gorge saignera sous la lame de sa dague sera un délice.

Dans la ruelle conduisant à la taverne du fou du roy, Vivelame zig zigait entre les catins et les miraculeux demandant l'aumône. Quand elle arriva devant la porte son visage était emprunt d'un sourire enfantin, signe qu'un plan venait de se mettre en place dans sa tête.

La chaleur viciée d'odeurs corporelles concentrées dans la taverne l'accueillit de plein fouet. Avançant vers le milieu de la salle elle fut vite rejointe par Joker le nain tavernier.

S'alut Jok..La taverne est pleine je t'en félicite.. Fais moi servir une absinthe.

Tournant la tête au dessus des clients présents elle avisa une femme l'air apeurée degageannt un aura qui devais exciter les babines de certains clients dont les regards ne la quittaient pas. Réprimant un rire nerveux Vivelame alla vers elle. Une question sur le bout des lèvres.

Bien le bonjour. Heumm!! Vous ,vous êtes perdue? Excusez ma question, mais ce n'est pas vraiment un endroit pour une jeune demoiselle du beau Limoges.

Ce fut au moment ou la femme leva les yeux vers elle que Vivelame sut qui elle était. Son sourire se fit plus large. Dame Arestel allait-elle la reconnaitre?

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Assise au fond de sa chaise, tendue, une main agrippée à sa sacoche de cuire où elle cachait sa petite dague, Arestel tentait d'ignorer les regards des autres clients.
Elle fixait la table, abimée, comme si elle y lisait ses pensées. Si quelqu'un savait qu'elle était là, si ça s'ébruitait, elle perdrait tout. Il ne fallait pas y penser. Personne ne la connaissait... à part une personne.
Mais viendra-t-elle?

Bien le bonjour. Heumm!! Vous ,vous êtes perdue? Excusez ma question, mais ce n'est pas vraiment un endroit pour une jeune demoiselle du beau Limoges.

Arestel sursauta, ne s'attendant pas du tout à ce qu'on vienne l'interrompre dans ses pensées. Elle fixa la personne en question, puis subitement, après avoir reconnu quelque chose étrangement familier dans le regard de son interlocuteur, elle se détendit.

Le beau Limoges?! reprit-elle en cachant son sourire. La tenue ne va qu'avec ma fonction, et je vis encore dans une ferme limougeaude!

La richesse. La soif d'argent et de reconnaissance. Le besoin vital de vivre dans le grandiose, dans le luxe. Autant de chose qu'Arestel n'arrivait pas à comprendre, comme beaucoup de choses en général, comme par exemple ce qui poussait ces gens ici à venir dans cette taverne.

Elle regarda l'intruse, en souriant. Pouvait-elle l'appeler par son prénom? Pour éviter de se faire trancher la gorge par celle qui aurait pu l'aider dans sa mission, elle décida d'éviter la chose.

Elle poussa sa chaise de côté, évitant de bousculer le client derrière elle, et fit un signe de la main.

Asseyez vous donc!

Grelots ! grelots ! Rire, rire, et de la bonne façon. Tout pour Joker est chair à ridicule : le haut trésorier et la justice comtale, ceux portant braquemart et rapière, gens de grimoire et de moinerie, ribauds et gentils damoiseaux, hauts assis, hauts perchés, tous vrais parpaillots et grands sauteurs. Toute cette harpaille doit être marottée de bonne façon, comme boules à travers quilles, par petites joyeusetés, joyeuses moqueries.

Personne ne connait le véritable passé de Joker, sauf lui-même, et il ne l’a jamais révélé à qui que ce soit, et sauf peut-être au roy, auquel il reste entièrement dévoué. Ça faisait si longtemps que cet étrange personnage faisait partie de la cour qu’il avait fini par faire partie du décor et plus personne ne se posait la question de savoir s’il avait eu un jour un père ou une mère. Certains lui prêtaient de farfelues histoires, qu’il serait l’enfant d’une sorcière et d’un dragon. D’autres disaient qu'il était un voyageur qui venait de nulle part, sans histoire, sans passé. Personne ne cherchait à savoir, et ça arrangeait bien Joker qui sous son maquillage pouvait se gausser de tant de naïveté. Car le joker n’était pas toujours là à amuser la galerie, le joker voyageait, à l’insu de tous, et il était bien plus rusé et intelligent que ce que tout le monde croyait.

Ainsi le joker veille non seulement sur Le taverne des fous du roy, mais sur Le Maître et sa famille. Il était le seul à détenir la clé de l’énigme, il était le seul à pouvoir ouvrir la boîte interdite, celle qui libèrerait toutes les rumeurs, celle qui réveillerait les légendes. Le fou, le Joker, sous son maquillage cachait un être des plus mystérieux, qui peut-être un jour se révèlerait.
Mais pour ça, il fallait que les pions de cet échiquier géant se mettent en place. Joker était là pour veiller à ce que la partie se joue jusqu’au bout, pour que chacun joue son rôle, tout le temps que durerait la danse.

Mesdames et messieurs, préparez-vous à voir entrer sur la piste, le Joker, fou du roi, et mystérieux artiste, maître des maux et des mots.

Joker était un nain comme on en vois peu. Contrairement à d'autres petits et gras lui était svelte et fin, tous ses gestes étaient vifs, et il montrait une très grande agilité. Personne ne l’avait jamais vu sans son maquillage et sa tenue de bouffon… Une tenue haute en couleur, assemblage de milles textures, formes, des grelots tintant joyeusement à chacun de ses pas. Il était toujours coiffé de ce bonnet de bouffon qu’on connait bien, et qui ne laisse paraitre que son visage. Et encore, le maquillage rendait le bas de son visage, méconnaissable. C’était donc une face blanche qu’il nous proposait, yeux dissimulés derrière un loup, mais parfois simplement maquillés de noir, et une bouche exagérément agrandie en un sourire peint de rouge ou de bleu qui transforme chacune des expressions du fou en une étrange grimace.

Ainsi vêtu il tournicotait dans la salle entre les tables un plateau surmonté d'un verre d'absinthe en équilibre. Arrivé devant la table de la maîtresse de la rumeur il partit d'un rire grelotant et posa le verre devant elle.

Maîtresse est servie. le Maître sera content. Et la dame au visage apeuré que boit-elle?

Vivelame avait prit place aux côtés de la dame de Limoges. Verre d'absinthe posé devant elle, main qui le serre et le porte à ses lèvres. L'alcool coula dans gorge, et la langue de Vivelame claqua contre le palais.

Je bois à vous. A votre courage de vous présenter en ce lieu. Rassurez vous rien ne vous sera fait ..tant que vous, vous tiendrez à votre place.

Des éclats de voix fusèrent de l'autre côté de la taverne. Une catin était aux prises avec deux hommes et essayait de s'en défaire tant bien que mal, personne ne se mêlant des affaires des autres en ce lieu ou une vie n'avait que peu d'importance, encore moins celle des ribaudes qui ne faisaient pas long feu dans une cour ou survivre était la seule chose qui comptait.
Les yeux fixes de Vivelame suivaient la scène de loin, sans que rien, aucune émotion ne transpire sur ce regard qui ne cillaient pas, devant ce qui allait être inévitable. Les deux hommes poussaient déjà la femme à l'extérieur. Ce qu'ils prévoyaient de lui faire ne l'indisposait nullement. Son visage était tranquille quand elle se tourna de nouveau vers la limogeaude.

Si vous me disiez ce que me vaux cette visite si..interessante.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 30/03/2010

Le nain revint, déposa devant la femme à l'identité secrète un verre et se tourna brutalement vers Arestel

Et la dame au visage apeuré que boit-elle?

Dans de tels moment de stresse, et de peur, une seule chose arrivait à la bouche de la jeune conseillère : Armagnac. Cet alcool typique de sa région natale, dans lequel elle aimait se réfugier à défaut de pouvoir revoir les paysages commingeois. Ce n'est pas la tentation de demander au nain dansant un large verre de son alcool favori ou tout autre dérivé, mais elle ne put s'empêcher de penser que finir sous la table dans cette taverne ne pouvait pas être une bonne idée;
Elle se força à sourire devant la vue du nain inquiétant et lança:

Une bière. Simplement.

C'était pas demain la veille qu'elle allait se prendre une cuite à la bière. La pinte lui fut déposée assez rapidement, et Arestel put lever son verre avec la femme à l'identité secrète.

Je bois à vous. A votre courage de vous présenter en ce lieu. Rassurez vous rien ne vous sera fait ..tant que vous, vous tiendrez à votre place.

Vous m'en voyez rassurez. fit-elle. Je ne suis pas du gens à ne pas rester là où ma place est de toute façon. Elle leva son verre et avala quelques gorgée de bière.

Pas loin d'elles, une scène des plus humiliante se déroulait. Une jeunes femmes aux formes attirantes se faisaient bousculées par deux hommes aux allures brutales. La suite ne laissait aucun doute.
Arestel tourna son visage vers sa compagne de table, le regard affolée, espérant trouver dans les traits de son visage quelques chose de rassurant, ou encore une pointe de dégout. Rien.
Prise d'un frisson qui lui parcouru tout le dos, Arestel prit une large inspiration. Puis au moment où elle voulu suivre les deux hommes qui forcèrent la demoiselle a quitter la taverne avec eux, elle se souvint de la dernière phrase prononcée.

Rassurez vous rien ne vous sera fait ..tant que vous, vous tiendrez à votre place

Elle ravala sa fine volonté et but sa bière d'une traite.

Si vous me disiez ce que me vaux cette visite si..interessante.

En ayant vu bien assez pour le moment, elle se refusa de tourner autour du pot. Elle planta son regard plein d'intérêt dans celui dénué d'émotion de celle face à elle.

Je sais qui vous êtes, ce que vous faites, tous. Je sais aussi, que je ne suis pas la seule à le savoir.

La lourde charge venait d'être lancée. Arestel n'était plus sûre de rien., ni de ce qui l'avait poussé ici, ni de ce qu'elle avait l'intention de faire.

La dame reconnue avait un bavardage agréable et cela plaisait à Vivelame qui détestait les faux culs et autres personnages imbus d'eux même. A vrai dire qui aimait-elle? Peux de gens avaient la possibilité de l'affirmer. Non qu'elle souffre de nombrilisme mais moins elle voyait du monde mieux Vive se portait. La solitude lui allait bien, une visite dans un tripot suffisant amplement a satisfaire son besoin de voir la foule.
Dame Arestel parlait son regard avait suivit le sien et Vive s'amusait encore plus de la situation, évidement Brune reléguée au second plan elle pouvait se réjouir de tous les spectacles sans être gênée par la douceur exagérée de la possédante de son corps.
Une tirade dite d'un trait attira pourtant son attention, son regard venant se fixer instantanément sur le visage apeuré d'Arestel.

Je sais qui vous êtes, ce que vous faites, tous. Je sais aussi, que je ne suis pas la seule à le savoir.

Amusée sur le coup Vive ricana sans quitter des yeux la dame limogeaude qui avait osé entrer en ce lieu et qui maintenant se gaussait de la plus pure prudence en risquant le tout pour le tout.

Vous savez qui je suis?... Tiens donc? Vous m'en direz tant...

Un éclat de rire pointa ses dires et une main sur sa poitrine qui était se calmait peu à peu elle fixa Arestel d'un air indéfinissable.

Mais ma belle dame tout Limoges..Que dis-je tout le Limousin sait qui je suis...Je suis née à Ventadour il y a bien des années et, si nombreux de mes amis de l'époque sont morts certains sont encore la et savent ce que je suis, ou qui je suis.

Levant son verre a moitié plein Vive le porta à ses lèvres et les trempa dans le liquide verdâtre de l'absinthe que joker lui avait servit. L'alcool coula frais dans sa gorge, un frisson parcourut son corps alors qu'elle reposait son verre et regardait de nouveau Arestel.

Bien passons aux choses sérieuses.....Que venez vous faire ici lieu? ..Vous voulez vous faire tuer? Faire tuer quelqu'un? ..ou peut-être êtes vous à la recherche d'autres plaisirs?...Hum!

La langue de Vive claqua sur son palais buccal quand elle se recula sur son siège accostant son dos au dossier de bois et fixa de son regard froid et intensément Arestel en attente de sa réaction. A aucun moment ses yeux ne cillaient.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 30/03/2010

Le regard que Vivelame lança à Arestel lui fit froid dans le dos. Regrettant la manière dont elle a voulu mettre l'affaire sur le tapis, elle tenta une autre approche. Evitant cette fois ci de jouer à la plus maline, ce qu'elle n'était pas en position de faire dans ce lieu.
Elle finit sa bière tranquillement, puis regarda à nouveau Vive.

Je ne cherche nie à me faire tuer... ni à faire tuer quelqu'un d'autre. En ce qui concerne les plaisirs, j'ai ce qu'il me faut, merci. Par contre, en ce qui vous concerne, j'ai peut-être quelque chose à vous apporter. Alors oui, tout le monde sait qui vous êtes, quel est votre passé. Mais en ce qui concerne vos compagnons. En ce qui concerne ceux qui vous accompagnent. Ceux qui travail avec la complicité du Masque.

Elle regarda son verre vide, et scruta la salle à la recherche du nain. Soudain, ses yeux tombèrent sur lui, pas loin d'elle. L'impression qu'il lui avait laissé un peu plus tôt, revint de plus belle, elle détourna alors le regard. Finalement, elle n'avait pas soif.

La vague de brigandage qui a terrassé le Limousin ces dernières semaines ont laissé des traces chez les habitants. Vous devez le savoir, sans aucun doute. J'en suis certaine. Certains ont eu l'impression d'avoir été abandonné par leurs dirigeants. Peu de personne se sont réellement souciés de ce qu'ils vivaient. Ces même personnes ont eu l'intention de prendre les choses en mains. Ils ont cherché, posés beaucoup de questions. J'ignore où ils en sont. Mais certaines questions qui ont été posés concernaient le Masque.

Elle respira profondément. Au fond de la salle, une chaise tomba à terre, un homme gronda de colère, et une bagarre éclata. Les clients s'attroupèrent pour voir, les prostitués s'éloignèrent.

Je ne sais pas qui ils sont, combien ils sont. Mais méfiez vous des bruits qu'ils font tourner. C'est tout ce que j'avais à dire.

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Son visage dissimulé par son capuchon noir, elle entre dans la taverne ...leur QG...elle fut bousculé par une brute qui tenait de force , une catin...elle le fixe d'un regard sans expression...qu'il ne remarqua même pas...

Si vous pouvez ouvrir les yeux..sale brute....elle se détourne de lui voulant continuer son chemin...mais la 'brute' pose une main lourde sur son épaule:
Si tu viens t'amuser un peu ma jolie...je te remplirai le con.... Bien volontier!! il éclate de rire , un rire gras, encouragé par son 'copain' qui lui tapote l'épaule de bourrade encourageante....encore à leur rire,

Elle saisit furtivement sa dague et la planta d'un coup sec dans la cuisse de malheureux , son rire s'étrangle en un rictus déformé par la douleur..elle se jette sur lui et appuis sa lame sanglante sur le cou bien gras de l'homme , elle rit d'un rire sans joie:

Voyez vous..je vais vous apprendre à ..parler...à une 'Dame'...elle lui mord sauvagement l'oeil...le malheureux fit un cris tel un ras qu'on écrase..quant à elle ...sa bouche avait un fragment de cette brute, le menton couver de sang...il ne pouvait bougé car il savait que sa vie était en jeu....

Elle lui cracha au visage..chut.....chut....chut....elle sourit...la bouche dégoulinait de sang.... elle le fixe les yeux contre son oeil valide...elle sente son coeur battre a tout rompre sous elle...tel le papillotement un oiseau qu'on tient entre ses doigts....

La prochaine fois..ouvrez l'Oeil....et....Ne reviens jamais ici...si vous tiennez aux restes de votre vie...elle prit un pan de la chemise du malheureux..s'essuie lentement la bouche....son regard avait emprisonné celui de sa victime..essuie sa dague contre son gros ventre de porc...la fille de joie en avait profité pour déguerpir...et son 'copain' restait planté la sans bouger..les jambes flageolantes de terreur...elle s'écarte du malheureux, et ordonne à l'autre:

Tirez moi cette chose ici....puis se détourne..elle entendait le bruit lourd du corps trainé...tel un sac de terre...

Elle jette un oeil à travers son capuchon..tout le monde avait reprit ses activités...elle laisse glissé son regard sur l'assistance..certains détourné les yeux..d'autres avaient les yeux indéchiffrable...sauf..une femme..masquée..qui avait les lèvres étirer d'un sourire sans émotions....

Elle se dirige vers elle, elle était accompagnée d'une jeune femme ...Ah...que fait cette femme ici..tellement déplacé dans un endroit pareil....elle doute fort que cette dernière pourra la reconnaître !!

Elle héla le Joker lui demande un verre sec...et pris place à coté des deux femmes...

Bonsoir Vive....Bonsoir....Arestel....elle sourit toujours son capuchon rabattu sur sa tête...même si elle porté un masque..elle ne pouvait se permettre d'être reconnue...surtout pas après ce..petit....incident...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Après avoir effectué deux meurtres dans les ruelles de Ventadour le maistre des souteneurs se rendait au QG afin de voir si il y avait du monde ce soir...Il était en train de suivre la trace d'un cavalier mais l'avait perdu de vue...Il perd rien pour attendre pensait-il...
Aghation se rendait donc dans la taverne du fou du Roy, une fois arrivé il ouvrait la porte et regardait l'ensemble de la salle...POUAH ! Toujours autant de mauvais gens qui sentaient la bière, la gerbe et aussi peu fréquentable...

L'homme avançait jusqu'au comptoir et se commandait un verre de prune, après tout autant commencer par le plus fort...
Dans le fond se trouvait Vivelame accompagnée de deux femmes...Qui pouvaient-elles donc être?
Curieux de savoir qui cela était l'homme s'approchait de la table et posait sur verre sur cette dernière...

'Soir les donzelles, 'soir Vivelame...Mais qui sont donc ces deux d'moiselles?

Prenant son verre il buvait une gorgée et regardait les deux femmes tour à tour essayant de percer leur mystère...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Elle l'aperçu des son entré...sa démarche féline , orgueilleuse,montré clairement qu'il est maitre de lui même ...Qu' il est dans son terrain de jeu ..

Elle esquisse un sourire , le voit approché de plus en plus ...un verre à main...les femmes se tournent sur son passage ..craintes, convoitises..chacune son sentiment devant cette énergumène...

Il repose son verre dans leur table, et y prend place :

Soir les donzelles, 'soir Vivelame...Mais qui sont donc ces deux d'moiselles?

Elle sourit de plus belle ...doucement elle pose sa main sur sa cuisse , y plante ses griffe et penche sa tête sur la sienne , les yeux plonger dans se regard d'acier...D'une vois audible que par lui elle murmure:

Ciel....on a une mémoire de moineau...Sale Brute...

Elle sourit...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Sans attendre leurs réponses l'homme prenait place à la tablée et étalait ses jambes sous la table, croisant ses bras il fixait une à une les trois femmes se demandant qui allait ouvrir le bal...
Cela ne se faisait pas attendre, sa voisine posait sa main sur sa cuisse et lui plantait ses griffes dans la peau...Grimaçant légèrement il la fixait et un léger sourire se dessinait lorsqu'elle lui murmurait..."Ciel....on a une mémoire de moineau...Sale Brute..."

Répondant sur le même ton...

Non...Me dis pas que c'est toi...

Aghation souriait ne quittant pas son regard du sien...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Non...Me dis pas que c'est toi...

Il souriait ne quittant pas son regard du sien...elle lui rendit son sourire soutenant son regard intense...

toujours sous les murmures elle rétorque:

si ...c'est bien moi...

tout était dit...compris....

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

C'était bel et bien elle...Tant de choses lui traversaient l'esprit à cet instant précis...Aghation glissait ses doigts sur son visage ne quittant pas son regard du sien...
Il répondait sur le même ton...

Quelle joie de te voir ici...

Léger sourire, jamais il n'aurait pensé l'avoir devant lui à cet instant...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Elle se rapproche de lui encore plus...frollant ses lévres aux siennes...

Mmmmmh...La joie est partagé très cher....elle se mord la lèvre le regarde clouer au sien....

Il savait..maintenant...elle savait ..aussi...Dans se lieu de perdition, de débauche et de sang...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Léger frisson parcourant son dos lorsqu'elle frôlait ses lèvres aux siennes Aghation semblait comme envoûté par ce regard si profond...L'assassin la regardait avec admiration tandis qu'un léger sourire se dessinait sur son visage lorsqu'elle venait de terminer de prendre la parole...

Je l'espère...

Ses lèvres s'approchaient de plus en plus des siennes avant de venir les déposer délicatement sur ces dernières regard toujours braqué dans ses yeux...

Que fait une jeune femme en ce lieu si...peu fréquentable?...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Je l'espère...

Sa voix était profonde...autant que son regard, il dépose ses lèvres contre les siennes et lui murmure...

Que fait une jeune femme en ce lieu si...peu fréquentable?...

Sans répondre elle appuie ses lèvres contre les siennes, dans un baiser langoureux..leur langues se rejoignent dans une valse charnel...les yeux grands ouvre chacun lisant le feu qui s'allume dans l'autre...

Elle se détache de lui..répond d'une voix nouer de désir..

La même chose que toi ... le frisson... l'extase...la folie....le sang...

Elle sourit ...perdu dans son regard...aussi profond que les ténèbres...perdant la notion du temps..du lieu...oubliant la présence des deux femmes à table..des catins..des mendiants..elle ne voyait que lui...comme lui ne voyait qu'elle...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Pas de réponses, mais un baiser se faisant des plus enflammés...Les deux ne cessaient pas de se regardés une flamme d'envie prenant le dessus sur leurs êtres...Leurs langues s'entremêlaient encore et encore ne laissant place qu'à quelques ronronnements...

La même chose que toi ... le frisson... l'extase...la folie....le sang...

En ce moment il ressentait plus le frisson et l'envie que le reste, cette femme le rendait hors de lui et elle le savait...Aghation lui murmurait d'une voix entrecoupée par le désir se faisant présent...

Je ressens...l'envie....et le.....frisson....pour....l'instant....

Son regard perdu dans le sien il ne voyait plus qu'elle, le souque que mené les gueux présents dans la pièce ne le dérangeait guère, c'était elle et seulement elle...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Elle esquisse un sourire,

Je ressens...l'envie....et le.....frisson....pour....l'instant....

avant même de dire ses mots elle le savait pertinament, car les même sentiments lui brulent les entrailles...soudain..quelqu'un brise du verre ..son regard se détourne de celui d'Aghation..le charme fut brisé..

Elle regarde au tour d'elle , reprend ses esprits et s'assoit correctement..mais sa main reste sur sa cuisse ..preuve que cet orage de sentiment ne fut pas un mirage des Milles et une nuit..mais belle et bien présent...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Aghation grognait lorsque le bruit de verre se fracassait sur le sol, une intensité, des regards celés qui étaient en train de s'en dire long...
L'homme regardait en direction du gueux qui venait de faire tomber son verre...

Crétin ! Fait attention ! Tu fais misère à voir...

Râlant pour ne pas changer son visage s'adoucissait en sentant la main de la jeune femme sur sa cuisse, il posait délicatement sa main sur la sienne avant de croiser ses doigts avec les siens et y déposait un baiser sur le dessus ne quittant pas une fois de plus son regard...

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 11/06/2010

Les doigts croisé au siens, il porte leur mains jointe et lui baise lentement la sienne.

Les yeux captivé par son regard intense ...elle frisonne ..ses yeux de braises portent en eux tant de promesse inavouée...elle fit une légère pression sur ses doigts ..pour lui faire savoir que ses sentiments sont partager....drôle d'endroit pour parler de sentiments...cette douceur dans son regard..chose déplacé dans un lieu dédier aux crimes...mais bizarrement cette douceur ne fait qu'a tissé sa soif sanguinaire....sa soif de lui...elle se mord la lèvre pour retenir cette passion..le traitre...il savait qu'il la tient à sa merci....et elle aussi...nul besoin de parole...ils se parlent à travers ses regards...qu'ils étaient les seuls à déchiffrer...tout était dit...sans rien dire......

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Tant de passion, de choses échangées sans ouvrir la bouche, il savait qu'il l'avait à sa merci et qu'il était également sous la sienne...
Aghation ne pouvait résister face à elle, à chaque fois il ne faisait que chavirer et n'avait d'autre choix que de se plié devant elle. L'homme caressait lentement le haut de sa main avec son pouce tandis que son regard défiait le sien, il aimait la rendre folle et elle aimait le rendre complètement dingue...Cette complicité entre eux était des plus folles et à la fois des plus intimes, ils se cherchaient sans cesse, se charcutés si il le fallait mais ils restaient très proche l'un de l'autre...Cela devait sans doute être leur plus grand force et il aimait ça, la brute devenait doux sous cette apparence de personne débraillée, râleuse, sanglante...

Aghation devait tout de même se faire à cette idée, il n'était pas infaillible et devant une femme telle qu'elle il ne pouvait pas rester indifférent...Les envies, la passion, cette façon de faire qu'elle avait le rendait à chaque fois hors de lui et il ne pouvait que succomber face à cela...
Le point faible de l'homme était sans doute celui ci...Les femmes...Regardant la jeune femme un nouveau sourire se dessinait sur son visage puis murmurait...

Je craque devant toi...

C'était dit, il n'arrivait plus à résister, tant de choses sur le coeur qu'il aimerait lui dévoiler...

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Je craque devant toi...

Ses quelques mots la firent frissonné..elle rougit...une tueuse rougissante..heureusement que son capuchon la cache du reste du monde ..lui seul pouvait voir cette légère lueur pourpre qui inonde ses joues.

elle retient son souffle...ce n'était ni le lieu ..ni le moment pour une discution pareille...mais elle partage ses sentiments...tant de choses à dire...elle serre sa main encore plus...

Je ne le sais que trop bien...

Aghation...pas ici....elle déglutie péniblement...son souffle court...elle brise le charme cette fois volontaire ..et saisit le verre d'Aghation et en boit une bonne rasade pour se donner plus de contenance et se reprendre..elle se souvient d'un détail important , se pense une nouvelle fois sur lui et lui glisse à l'oreille:

Ici ..Appelle moi Ganaelle....elle en profite pour effleurer de ses lèvres le lobe de son oreille...recule lentement...son capuchon toujours dissimulant son visage..

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 20/02/2010

Léger sourire sur son visage il pouvait apercevoir ses joues rosies...Ses paroles avaient toujours autant d'effet sur elle et l'assassin aimait la voir ainsi...Elle était une redoutable combattante mais derrière cette façade de tueuse elle restait une femme des plus merveilleuses malgré tout...
Son emprise sur sa main s'accentuait et il faisait de même, cela voulait dire encore plus pour lui...Et pour elle...

Aghation...pas ici...

Il était vrai que l'endroit n'était pas approprié pour ce genre de choses, elle se saisissait de son verre et en buvait une bonne partie, Aghation l'observait faire et souriait, il y avait bien plus à cet instant précis...
Elle se penchait ensuite à son oreille...

Ici ..Appelle moi Ganaelle....

N'ayant le temps de répondre ses lèvres effleuraient déjà le lobe de son oreille, ses yeux se fermés légèrement et il se contentait d'un bruit de gorge en guise de réponse...
Aghation terminait son verre puis essayait de calmer les divers sensations qu'il ressentait, son regard rivé toujours sur le sien quoiqu'il faisait..

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